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Exploration du monde en douceur avec le slow travel

Slow travel : le guide pour voyager responsable dans le monde

Avec en moyenne seulement 5 semaines de congés par an, il est naturel que les Français veuillent faire de leurs vacances la plus inoubliable des excursions. La plupart d’entre nous aura ainsi tendance à concentrer au maximum les activités, loisirs, découvertes et destinations pour ne rien manquer. Mais ce que l’on perd en chemin, ce n’est pas du temps. C’est une occasion d’apprendre à vivre autrement, de prendre une grande respiration dans la course folle qu’est notre quotidien. 

On consomme plus, on consomme vite. Le temps est devenu une denrée rare et le bonheur se monnaye aujourd’hui au même titre que n’importe quel bien. Location de paddle, nuits dans des hôtels branchés et dîners gastronomiques… La liste des prochaines vacances s’allonge alors que notre temps libre diminue.

Voyager vite, quitte à voyager mal

L’omniprésent tourisme de masse

Posts sur Instagram, vlogs de voyage, stories idylliques… Les influenceurs ne manquent pas d’imagination pour nous faire rêver. Pour les agences de voyage et de vacances, c’est même un devoir de vendre du rêve aux gens. Les Philippines, le Portugal, le Canada, la Martinique sont ainsi montrés sous leur meilleur jour. Malheureusement, si beaucoup trouvent ces démonstrations de vacances parfaites inspirantes et motivantes, c’est qu’elles ne reflètent pas la réalité et fabriquent de toute pièce un objectif impossible à atteindre. Ce type de publicité des sites touristiques omet en effet le stress, l’ennui et la frustration de l’organisation, voire du déroulement de ce genre de voyage. 

Avec l’accès rapide et facile aux informations d’aujourd’hui, nous sommes facilement distraits de ce qui est réellement important, et nous nous éloignons de l’objectif principal : prendre du bon temps. De nos jours, le tourisme se résume à une fouille acharnée sur le web : les 10 activités conseillées à Barcelone, les 5 monuments à voir à Amsterdam, où manger à Berlin, que visiter, où dormir, que voir, ce qu’il faut éviter, ce qui est le moins cher… C’est alors une liste interminable d’excursions qui se construit autour d’une volonté de profiter

Au bout du compte, le départ en vacances ressemble davantage à une course contre la montre visant à ne rien manquer qu’à une pause bien méritée. Ce qui est censé nous détendre devient alors une urgence et une source de stress supplémentaire. Trop peu de temps, et trop de choses à faire. Notre gourmandise s’exprime clairement lorsque l’on organise et planifie un voyage, et c’est seulement avec un œil critique que l’on se rend compte du problème.

Des millions de vacanciers prennent congé au même moment tous les ans, à la recherche d’un brin de soleil. Si l’on ajoute cela au fait que chacun veut sa part du gâteau, on se retrouve rapidement avec des hôtels bondés, des plages saturées et des restaurants réservés pour les 3 mois à venir. Au lieu de découvrir un lieu vivant et chaleureux, animé par la culture locale, on se retrouve alors cerné par une meute de touristes pressés et curieux. Ce tourisme de masse est la plupart du temps perçu de façon négative par les pays les plus concernés, qui le voient comme un débarquement intrusif et peu respectueux. Il s’agit sans aucun doute d’un ressenti créé par le manque de considération des touristes, qui ne prennent pas le temps de s’imprégner de l’endroit, encore mus par leur rythme de vie effréné. 

Une arrivée massive de touristes pour les saisons estivales

La naissance d’un mouvement qui lève le pied

Vers la fin des années 80, l’Europe, exténuée par le rythme accéléré de vie dans les villes, fait face à une nouvelle inspiration. Le slow mouvement commence alors à prendre place dans les esprits, et aura tôt fait de devenir la nouvelle tendance. D’abord initié par la slow food en Italie, le mouvement slow est passé d’une guerre des burgers et de la restauration rapide à un mode de vie alternatif plus global, combattant les rythmes effrénés adoptés dans certaines régions. Depuis plus de vingt ans maintenant, le train est en marche et les consciences s’éveillent. 

Le slow tourisme est devenu le pilier fondamental dans la défense du tourisme durable, en apprenant aux gens à respecter le train de vie, les coutumes et les territoires des villes, régions et pays visités. Ce mouvement suppose de ralentir la cadence pour mieux apprécier l’expérience touristique, et afin de mieux saisir son essence. Cela permet de découvrir l’endroit en profondeur, et non seulement d’en entamer la surface. 

Une destination ne se résume pas en effet à ses paysages et aux spots favoris des vacanciers. Elle se compose d’une région, une culture, une langue, des traditions, un mode de vie, sa gastronomie, ses produits… La tendance du slow travel prend en compte l’intégralité de ses aspects et implique de tous les apprécier à leur juste valeur, en prenant son temps. L’idée est aussi de réduire le nombre d’expériences plutôt que de forcer le destin pour tout voir et tout essayer. On préconise alors la qualité avant la quantité, pour faire place à l’immersion et à la découverte d’un environnement local, et prendre part à sa vie sociale.

Si l’on pourrait croire que ce ralentissement de cadence ne convient pas à notre société actuelle, c’est en réalité une tendance déjà adoptée par la plupart des Européens. En effet, dans une enquête de l’Ipsos diffusée dans 4 pays d’Europe, 53% des personnes interrogées affirment souhaiter lever le pied lorsqu’elles visitent un pays. Avec notre rythme actuel, nous sommes tous conscients qu’il est impératif de gagner du temps. C’est d’ailleurs ce que nous faisons dans notre vie privée et professionnelle, mais cela se répercute également sur nos loisirs. Si comme le disait Benjamin Franklin, « Time is money », et que l’argent est destiné à nos loisirs, alors c’est un véritable cercle vicieux qui s’enclenche. Car dès lors que nous avons l’argent, nous n’avons plus le temps.

La tendance slow, davantage qu’une façon alternative de découvrir le monde, est une réponse à cette problématique et offre une réelle bouffée d’oxygène dans notre quotidien.

Un nouveau mode de voyage : le slow travel

Place à l’imprévisible

S’il y a bien une règle absolue pour adopter le slow tourisme, c’est de laisser une place à l’imprévisible. Comme notre explorateur favori Christophe Colomb le soutenait, « On ne voyage jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va ». Bien sûr, il n’est pas obligatoire de traverser la Terre entière pour le constater. Ce nouveau mode de voyage se concentre en effet sur le fait de profiter des opportunités qui se présentent. Ce qui implique nécessairement de ne pas avoir de plan détaillé et préétabli. Il est donc essentiel de revoir sa façon d’organiser ses voyages, avec parfois à la clé des surprises inestimables.

Ne pas tout planifier à l’avance est non seulement un gain de temps, mais réduit aussi le stress occasionné par d’éventuels retards dans le planning, par des réservations à tire-larigot, ou par des imprévus qui chamboulent le déroulement du séjour. Nous sommes suffisamment conduits à respecter les deadlines et calendriers dans notre vie quotidienne pour se voir imposer des conditions de temps pendant nos vacances. Ne pas s’imposer d’horaires ne signifie pas non plus forcément de ne pas avoir de limite de temps, mais il est vrai que c’est un atout non négligeable pour parcourir sereinement une destination. Prévoir un voyage de plusieurs mois est souvent plus profitable que s’il ne dure que quelques semaines, tant pour des raisons économiques que pour le ressenti final.

Cela permet également de laisser se présenter les occasions naturellement plutôt que de les provoquer en hâte. Les expériences qui découlent de l’inattendu sont plus rares, mais ce sont aussi des expériences plus riches et mémorables. Il n’est pas rare d’entendre parler de rencontres fortuites avec des commerçants ou pêcheurs locaux qui se sont terminées sur une activité non prévue, et totalement inoubliable. Les articles de blog et témoignages ne manquent pas sur le sujet. Laurence Donis répertoriait dans sa chronique Lifestyle du magazine Elle l’histoire de 5 baroudeurs aux rencontres bouleversantes, qui ont croisé le chemin de familles, pêcheurs et marchandes de fruits étonnants. Les plannings sont l’ennemi de ce genre de petits miracles. On accepte bien plus facilement une chance qui se présente lorsque l’on ne doit pas enchaîner rapidement sur l’étape suivante du voyage : ainsi ne doit-on pas consommer les loisirs, mais les vivre.

Sur un plan plus matériel, le slow travel incite à développer ses routines et habitudes sur place, et non en amont. Il s’agit alors de ne pas transposer son rythme habituel de vie, au risque qu’il ne corresponde pas au mode de vie ambiant, mais de s’inscrire dans une optique locale. En retour, le séjour offrira davantage l’expérience d’un habitant indigène que celle d’un touriste qui ne s’éloignerait pas de la côte ou des chemins tout tracés, définis par les guides. Il y a bien plus à offrir que ce que les sites d’hébergement et de réservation nous montrent. L’improvisation fait partie de la découverte de l’inconnu, qui est le but premier d’un voyageur quittant son nid et souhaitant faire une pause dans son train de vie quotidien.

Envisager d’improviser sur place, c’est aussi pouvoir se permettre de voyager léger. Nul besoin de s’encombrer de choses qui se trouvent déjà sur place, ou d’anticiper toutes les situations alors que des solutions se présentent tout au long du chemin. L’exploration et l’initiation aux services et produits locaux font après tout partie du voyage.

Un retour aux sources

Notre précipitation à vouloir profiter de tout nous éloigne souvent de ce qui est réellement important. On en oublie ce qui compte vraiment, et on passe fréquemment à côté d’expériences uniques. Il faut garder à l’esprit que les souvenirs sont davantage liés à ces expériences et aux rencontres qu’elles impliquent qu’à des lieux et endroits géographiques. Qui ne se souviendrait pas de ce moine bouddhiste rencontré dans un petit temple à Bangkok, de la joyeuse bande croisée dans un bar à Bali, ou encore de ce pêcheur au Vietnam, menant sa barque dans les vallées fluviales ?

Vendeuse de légumes au Marché de Dong Ba, Vietnam

Le slow travel valorise les petites choses quotidiennes, au-delà des extravagants lieux et activités touristiques qui font la renommée de ces destinations. Il change la perception qu’a le voyageur de l’endroit dans lequel il se trouve, et change sa façon d’appréhender cet environnement nouveau. Voyager, ce n’est pas seulement être spectateur, c’est prendre part à la vie sociale d’un lieu en s’imprégnant de l’endroit, de son ambiance et de ses coutumes. C’est une véritable notion de partage, dans lequel on absorbe tout ce qui fait la culture d’un pays ou d’une destination. C’est accepter la culture du peuple et de la communauté, dans le calme et en harmonie avec son environnement.

Sonder en profondeur et apprendre à connaître un lieu et les personnes qui y vivent apporte beaucoup sur un plan de développement personnel. Cela permet de rassasier sa curiosité naturelle d’une part, et de générer une certaine fierté, en allant plus loin que le traditionnel pack “avion, hôtel, visite guidée”.

Les réticents qui souhaitent multiplier les activités et endroits visités auront tendance à vouloir se remémorer longtemps d’un voyage en se construisant un parcours complexe, afin d’agrémenter leur album de vacances. Cependant, l’essence même d’une photographie est d’immortaliser non pas une image mais un souvenir, de le figer dans le temps comme rappel d’un instant précis. Il n’y plus de véritable intérêt à ces photos si on les enchaîne sans construire une histoire derrière. Il est important de créer du contenu aux souvenirs, d’y inscrire une valeur sentimentale, car un voyage réussi, c’est un voyage qui nous rend nostalgique.

Les retombées positives du slow tourisme

Un voyage durable et éthique

Voyager responsable est devenu une nécessité accessible à tous. En nous rendant dans un pays, une région ou une ville, nous laissons notre empreinte à la fois dans l’environnement, la culture et l’économie d’un territoire. En avoir conscience et faire des choix en conséquence est bénéfique pour tout le monde, car si l’Homme possède plusieurs peuples et cultures, il n’a qu’une seule Terre.

Le slow tourisme est un voyage durable et éthique durant lequel nous sommes tenus de respecter et valoriser les cultures locales. Cela peut paraître logique qu’il faille respecter les hôtes qui nous accueillent sur leur territoire, mais les nombreux voyageurs ont tendance à répandre une « culture touristique » qui dérègle le rythme et le mode de vie des habitants d’un lieu. Des séjours plus longs, plus contemplatifs et plus proches de l’habitant limitent les impacts de la surfréquentation liée au tourisme. Les activités, l’alimentation, le logement peuvent être entrepris de manière quotidienne, sur place et de façon responsable.

Vivre à la manière des locaux, c’est aussi soutenir l’équilibre socio-économique en pratiquant un tourisme équitable et en devenant consom’acteur. Les déséquilibres parfois créés par les différences de richesse entre les destinations touristiques et les pays de provenance des touristes peuvent être minimisés. Consommer local est important pour stimuler et participer à la vie économique du territoire, afin qu’il prospère. Dans le cas contraire, la culture initiale pourrait être délaissée au profit d’une exploitation accrue du secteur touristique. Adopter des comportements d’achat éthiques, c’est donc acheter sur place et au prix juste, pour nourrir l’économie et soutenir l’emploi et les initiatives locales.

Enfin, le slow travel est une forme d’écotourisme, qui vise à promouvoir la biodiversité et minimiser son empreinte écologique. Il implique généralement des moyens de transport moins polluants pour la nature et plus profitables à l’économie locale. Aller plus vite, plus loin, c’est ce que la plupart des vacanciers veulent. Seulement, ce n’est pas sans conséquence sur l’environnement, car les vols en avion et longs trajets font largement grimper notre empreinte carbone. Il y a pourtant également de la vie sur le chemin qui nous mène à destination, et le trajet peut avoir une place aussi importante que le lieu d’arrivée lui-même. Il est donc conseillé de privilégier une mobilité douce, tant pour se rendre au lieu voulu que lors du séjour. Les transports en commun, la marche, le vélo, le bateau, le covoiturage, l’auto stop… Ce sont autant de manières de voyager qui permettent non seulement de réduire son impact environnemental, mais aussi d’apprécier le déplacement, auquel on consacre une bonne partie du voyage. Pourquoi celui-ci ne devrait commencer qu’une fois arrivé à destination, après des heures de feuilletage de magazines dans l’avion ? Il y a de nombreuses étapes sur un trajet, des paysages inconnus, des rencontres à faire… Une expérience étonnante vous attend peut-être à côté de chez vous.

Des avantages sur un plan personnel

Un guide touristique n’apporte pas toutes les réponses. Les mieux placés pour le savoir, ce sont les locaux. Les conseils et astuces, lieux insolites, et expériences qu’ils ont acquis sur leur propre territoire sont une mine d’informations. C’est uniquement en étant en contact direct avec eux que l’on peut découvrir toute la profondeur d’un endroit, et profiter de leurs connaissances et avis personnels. Pour aurez peut-être l’occasion de découvrir une facette de ce lieu méconnue du grand public, et d’avoir accès à une aventure inédite.

Prendre le temps de s’immerger dans une culture c’est aussi apprendre des autres. Et parmi les choses que nous avons à découvrir dans chaque peuple, la richesse et la complexité d’une langue ne peut être comprise qu’en y donnant une attention particulière. Un voyage à l’étranger est l’occasion idéale d’apprendre de nouvelles langues, ou d’approfondir sa maîtrise et ses connaissances. Une semaine passée dans un complexe touristique, aux côtés d’un personnel habitué aux voyageurs venant de l’international, n’aura pas le même effet qu’un mois passé dans une ferme ou une auberge locale. Les valeurs et la culture ont autant d’importance dans l’apprentissage d’un langage que les mots, et seule l’expérience immersive permise par le slow travel permet de les appréhender.

Ce type de tourisme est de plus accessible à tous, même de courte durée. En tant que mode de voyage alternatif, il fait intervenir différentes manières de se loger, de se nourrir, de se déplacer. L’échange de services, le volontariat ou le bénévolat sont ainsi fréquents dans le slow travel et permettent de réaliser des économies considérables. Les principales préoccupations budgétaires d’un voyage sont le logement et le transport. En voyageant léger et en apprenant à improviser sur place, avec les méthodes locales, on peut s’épargner de grosses dépenses. Loger chez des hôtes, manger des produits locaux au lieu de se restaurer dans les points touristiques, et se déplacer en vélo dans la ville ou ses alentours est tout à fait faisable et ne demande pas de retourner ses poches.

L'échange de services est fréquent sur les terres agricoles

De plus, sans précipitation, on peut voyager plus longtemps pour moins cher. Peu importe la durée du séjour, le prix des vols à l’aller sera le même. Il vous coûtera donc aussi cher de vous rendre en Italie pour 2 semaines que pour une année entière. Il ne faut pas oublier également que ne pas être contraint par le temps et par un planning strict permet de profiter de billets de train moins chers, de promotions de week-end… Les tarifs peuvent varier d’un jour à l’autre, et en fonction de la durée passée sur place. Mais il est impossible d’en prendre avantage en cas d’horaires peu flexibles, ou de date de retour précise.

Comment rejoindre l’aventure ?

Les tips à suivre

Pour minimiser les dépenses, des économies peuvent être réalisées sur les trajets, mais aussi sur le logement. A l’ère du numérique tout est plus facile d’accès. Il existe aujourd’hui de nombreuses plateformes qui permettent de voyager comme on le souhaite à moindre coût, et qui n’incluent pas de devoir passer ses nuits dans une tente ou de louer un van.

  • Certaines plateformes mettent en pratique le concept de House Sitting. Parmi elles, Nomador, Trusted House Sitters, House Careers ou encore Mind My House proposent du gardiennage de maison à l’international. Vous avez ainsi la possibilité de loger gratuitement à moyen ou long terme dans des régions ou des pays du monde entier.
  • Airbnb et Booking.com sont des plateformes reconnues pour leurs services et qui sont renouvelées fréquemment. Elles se forment autour d’une communauté de particuliers offrant leurs logements à la location pour diverses durées. Un concept gagnant-gagnant pour hôtes et voyageurs.
  • Sur Couchsurfing.com, on pratique le «surf de canapé». Cet outil permet de proposer un lit, un canapé, un repas ou même un déjeuner aux voyageurs, et est à l’origine de nombreuses rencontres avec des gens à l’autre bout du monde. 
  • Wwoof.fr a rendu le système d’échange gratuit de services populaire. Le wwoofing est un système offrant gîte et couvert à une personne en échange de services rendus aux agriculteurs ou particuliers. Workaway.info fonctionne sur le même principe, avec une plus grande diversité d’hôtes qui acceptent volontiers un coup de main sur leurs projets et activités.

Il est aussi parfois préférable de restreindre ses vacances à la découverte d’une région ou même d’une ville plutôt que d’un pays si l’on manque de temps. Les grandes traversées ont souvent pour problème de ne pas permettre de voir tout ce qu’un endroit a à offrir. Enchaîner les étapes conduit à manquer des parties intéressantes du pays, des lieux riches à explorer. Réduire à une plus petite échelle son objectif laisse le temps de comprendre en profondeur les enjeux d’un endroit, de faire des trouvailles plus signifiantes et réduit les coûts de transport. Nous sommes alors plus enclins à profiter du moment présent, sans devoir courir après les trains pour la prochaine escale.

Pour une meilleure expérience personnelle, établissez votre propre guide de voyage. Décrocher de la technologie, des listes exhaustives d’inconnus, et des manuels distribués en masse peut rendre votre aventure bien plus enrichissante. Plutôt que de vivre l’histoire de quelqu’un d’autre, attrapez votre carnet de voyage et construisez votre propre parcours, notez vos expériences, vivez par vous-même. Il faut oser créer le contact, forcer la main à votre chance et observer autour de vous, en restant ouvert à toute nouvelle opportunité.

L’importance de l’équipement : le choix du liège

Partir en vacances ou en voyage nécessite toutefois quelques précautions avant le départ. Le choix des équipements est en effet très important pour ne pas se retrouver embarrassé pendant le voyage, ou à devoir racheter un sac dont la sangle aurait lâché. 

Le slow travel implique bien souvent quelques déplacements, et il est plus pratique de pouvoir emmener partout avec soi son nécessaire. C’est bien connu : préparer son sac à dos ou sa valise est en général un vrai casse-tête. Mais le contenant lui-même est aussi important à prendre en compte que le contenu, et il est parfois difficile d’être équipé pour toutes les conditions, tout en restant léger !

Chez Liège Evasion, nous mettons à disposition une collection d’accessoires indispensables à vos voyages. Que vous partiez à l’autre bout du monde ou visiter votre tante en Ardèche, vous aurez besoin de produits de qualité pour survivre à votre périple. Et quoi de mieux pour voyager éthique que de choisir des articles naturels et vegan, qui s’inscrivent dans une démarche de slow fashion, la mode plus responsable et durable.

Confortables et conçus pour un maintien tout en douceur, nos sacs sont adaptés aux longs comme aux courts voyages. Avec son extrême durabilité et sa résistance à toute épreuve, le liège ne craint pas de quitter sa maison natale. Son imperméabilité vous sera également plutôt utile pour ne pas retrouver vos affaires trempées lors d’une averse.

Pour accompagner vos bagages avec style, vous trouverez de quoi emporter vos essentiels grâce aux trousses de toilette ou encore bouteilles assorties.

Retrouvez tout l’essentiel du voyage dans notre catégorie d’Accessoires Slow Travel.

Equipements pour le voyage en liège

On espère qu’après ces quelques conseils, vous serez prêts à vous investir différemment dans vos voyages. Un séjour au soleil responsable mais riche en expériences n’est inaccessible pour personne, pour peu que l’on fasse les bons choix. Optimiser ses trajets, sa consommation, déterminer ses destinations avec soin et prendre soin de son prochain est à la portée de tout le monde.

En France ou au bout du monde, nous sommes prêts à vous accompagner dans tous vos projets avec notre assortiment d’équipements adaptés aux voyageurs et vacanciers. À présent, plus rien ne vous retient. Vous êtes libre de partir à la découverte du monde, de la nature, et de vous-même.

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