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une mode plus naturelle et végane

La mode vegan : vêtements, accessoires et sacs, les marques s’engagent

Un peu de contexte

Une industrie du textile qui change

Les préoccupations écologiques et éthiques sont au cœur de tous les esprits depuis longtemps, mais l’urgence de la situation pousse les populations à en faire une problématique de plus en plus présente. Associations, ONG et médias se relaient pour informer de la situation actuelle du monde, pour réveiller les gens et changer leurs comportements. L’industrie du textile en particulier est souvent décriée : elle constitue en effet l’une des plus polluantes du monde après le pétrole. Notre simple façon de nous vêtir le matin a donc déjà un impact sur notre environnement et notre futur. Et c’est sans oublier le combat perpétuel que les associations et particuliers mènent depuis longtemps contre les exploitations animales. Fourrure, vison, duvet, plumes, velours… Nos amis les bêtes ne font pas toujours partie de notre vie de la meilleure des manières. 

Sensibiliser avant d’agir

C’est ainsi que des évènements et campagnes sont régulièrement menés pour sensibiliser la population, ou tout du moins lui offrir une nouvelle perspective de sa consommation. Le vidéaste et militant Rémi Gaillard est déjà bien connu des habitués, multipliant les campagnes de sensibilisation. On peut notamment évoquer la campagne #VireTaCapuche en 2016, qui visait à lutter contre l’usage, souvent dissimulé par des prix très accessibles, de la fourrure dans le prêt-à-porter. Pour une seule capuche, il est nécessaire de dépecer 2 renards ; rien d’étonnant donc à ce que chaque année, plus de 140 millions d’animaux soient abattus pour leur fourrure, soit plus du double de la population de la France. Le secteur du luxe, conscient de cela, a déjà été conquis par de nouvelles options, et abandonne progressivement l’usage de la fourrure. 

  • Gucci
  • Chanel
  • Burberry
  • Versace
  • Giorgio Armani
  • The Kooples
  • Calvin Klein
  • Furla
  • Ralph Lauren
  • Tommy Hilfiger
  • Vivienne Westwood
  • Michael Kors
  • Hugo Boss
  • Jimmy Choo

Elles ne sont que quelques-unes des grandes marques ayant promis de ne plus utiliser de fourrure, rejointes par le groupe Inditex (Zara, Bershka, Pull&Bear, Massimo Dutti, Stradivarius). C’est un engagement important, car le marché du luxe a un impact considérable sur l’ensemble de l’industrie de la mode, ce qui a permis d’enregistrer des arrivées de fourrures bien plus faibles dans le prêt-à-porter.

Des défis à relever

En parallèle de cette sensibilisation sur les mauvais comportements, des salons et évènements voient le jour pour offrir de nouvelles alternatives et informer sur les possibles alternatives à adopter. Parmi elles, le concept du véganisme attire de plus en plus, prônant le naturel et le végétal. Ainsi le salon Veggieworld à Paris a accueilli 8000 visiteurs en 2019, soit 14% de plus que l’année précédente, avec des exposants et des conférences-débats sur le sujet vegan. De l’autre côté de l’Atlantique, Los Angeles a accueilli la toute première Fashion Week vegan en février 2019. Sur le catwalk, uniquement des pièces de créateurs fabriquées sans cruauté envers les animaux, et destinées à montrer qu’une option végétale était possible et réalisable. Pour la Paris Fashion Week de 2020, la fameuse créatrice de mode vegan Stella McCartney, porteuse du mouvement, avait également dévoilé sa collection automne-hiver 2020-2021, de laquelle était proscrite toute matière d’origine animale.

Catwalk - défilé de mode

Après Dry January et le Mois sans Tabac de Novembre (ou même le No Nut November), c’est au tour du Veganuary de faire sa place dans les défis lancés par les Français et courageux du monde entier. Après avoir dépassé le million d’inscrits dans le monde, la campagne Veganuary arrive en France, avec un nouveau challenge : adopter une alimentation végétale pendant tout le mois de janvier. Avec plus de 250 000 nouvelles promesses en 2019, le défi du mois 100% vegan visait cette année les 500 000 nouveaux inscrits à travers le monde. Une initiative ambitieuse, qui accompagne de nombreux autres mouvements. Même la musique s’est mise au vegan : le Smmmile Festival – Vegan & Pop est un festival musical français dédié au mode de vie végan, organisé chaque année depuis 2016.

Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France sont les pays qui croient le plus en ce marché vegan, et qui investissent le plus en lui, même s’ils ne sont pas les seuls. Au Portugal, un repas vegan est même désormais obligatoire dans toutes les cantines publiques. Ainsi, une option végétalienne, donc sans produit animal, doit être fournie dans les cantines de toutes les écoles, universités, hôpitaux, prisons et autres bâtiments publics. Au Canada, c’est la pénurie dans les supermarchés aux rayons du végétal : les végétariens occasionnels représentent la moitié de la population. La France, parmi ces pays, a connu une croissance de 12%  des produits vegans sur son marché. Mais ces chiffres ne sont que le début de l’initiative. En janvier 2019, le projet «Paris Good Fashion» a été lancé à l’IFM (Institut Français de la Mode), dans l’espoir et l’engagement de faire de Paris la capitale de la mode durable d’ici 2024, en Europe, et dans le monde. Des pratiques plus durables, ainsi qu’une offre accrue de produits vegans sont donc à prévoir très bientôt, pour faire de la mode parisienne un modèle à suivre.

C’est à celles et ceux qui inspirent et font la mode de s’engager pour de meilleures alternatives, mais encore faut-il les convaincre en tant que consommateur, femme ou homme, que c’est ce que nous souhaitons. 

Une nouveau mode de vie, basé sur le véganisme

En France, en 2017, on répertorie moins de 2% de vegan, et un total de 5% en incluant les végétariens selon l’institut d’études marketing et de sondages d’opinion Harris Interactive. Mais le nombre de flexitariens, et donc de personnes soucieuses de leur impact était déjà beaucoup plus avancé et est encore aujourd’hui de plus en plus important. C’est pourquoi les produits végétariens et végans sont un secteur en forte hausse : un gain de 24% a été recensé en 2018 dans les grandes et moyennes surfaces, ce qui représente près de 380 millions d’euros (Institut d’études Xerfi). Du côté de l’alimentation, l’achat de produits végétaux dépasse largement la communauté végétarienne. C’est une pratique alimentaire à part entière, adoptée par tous, notamment la jeune génération : la proportion des végétariens chez les jeunes est deux fois plus importante que chez les adultes. C’est une préoccupation majeure pour la génération future. 

« Pourquoi acheter des produits qui requièrent une quelconque exploitation animale alors qu’il existe des solutions aussi efficaces sans ?» C’est la question qui parcourt l’esprit de ces nombreux engagés. Et cette façon de penser ne s’arrête pas à l’alimentation. Le véganisme, c’est aussi un mode de vie, qui s’intéresse à ce que l’on porte, aussi bien au niveau vestimentaire que cosmétique, à ce que l’on utilise dans notre intérieur, dans notre salle de bain etc. Le véganisme est composé tant de la nourriture vegan, que des vêtements vegan, des activités vegan, du maquillage vegan… c’est un combat contre les maltraitances animales sur tous les plans.

Après un développement considérable du secteur alimentaire à base de plantes ces dernières années, c’est aujourd’hui au tour des vêtements vegan. Engagement écologique, environnemental et responsable, la mode vegan n’est pas qu’une question de produit animal, c’est aussi une mode respectueuse au maximum de l’environnement, et de celles et ceux qui la produisent. Les paramètres qui peuvent entrer en compte sont donc de toutes sortes : la production locale, l’usage de coton bio, la certification par des labels… L’objectif étant de créer des vêtements et des pièces tendances, tout en revoyant sa façon de fabriquer, sans matière animale. Il faut convaincre par le beau et non par la culpabilisation. C’est aussi l’occasion de reconstruire des certitudes : les articles de prêt-à-porter, bien qu’à des prix très accessibles, dissimulent souvent des conditions de fabrication déplorables. Si nous avons été habitués à des articles à deux euros, ce n’est pas le prix habituel et normal pour la fabrication d’un vêtement ou accessoire. La transparence des prix implique ainsi une juste rémunération des producteurs.

Au départ considéré comme une tendance réservée aux bobos et militants, ou au pire comme un effet de mode, le mode de vie vegan a réussi à convaincre une grande partie de la population, tous pays confondus. C’est aujourd’hui une véritable révolution, à laquelle chacun aspire, à plus ou moins grande échelle. Dans une étude conduite en 2019 par Deliveroo, un Français sur 3 considérait le véganisme comme un phénomène de mode, mais seulement 28% aujourd’hui le pense trop contraignant, contre 32% en 2019. De plus, seuls 17% d’entre eux pensent que ce régime alimentaire vegan manque de variété, et 18% se sentent prêts à l’essayer pour 2021, tant pour des raisons de santé, qu’environnementales ou éthiques. Le changement est louable même lorsqu’il est une simple question de tendance ou d’effet de mode. L’effet est appréciable et bénéfique quelle que soit l’intention : considérant que de nos jours la fourrure véritable n’est plus à la mode, elle est désormais généralement synthétique, composée d’un mélange de polyester et de plantes.

Fourrures véritables

Les produits vegan intéressent les curieux autant que les convaincus et se frayent un chemin dans les rayons de nos marchés. C’est du moins ce qu’indique le compte des recherches enregistrées pour « cuir vegan », qui ont augmenté de 69% d’après Lyst. Cet intérêt croissant pour les produits vegan pourrait également être imputable en partie à la pandémie du Covid d’après la plateforme d’information sur les ventes Edited. En effet, l’OMS indique que la grande majorité des pathogènes et maladies infectieuses nouvelles serait d’origine animale.

Un choix de vie qui influe sur le consommateur

Les difficultés à changer sa manière de s’habiller

Changer sa manière de s’habiller implique de revoir entièrement sa façon de s’informer et de choisir ses vêtements. De plus, il s’agit d’une démarche lente et progressive : on ne refait pas sa garde-robe du jour au lendemain à la suite d’un grand tri dans ses affaires pour ne garder que le 100% vegan, ne serait-ce que pour une question de budget. On ne devient pas vegan du jour au lendemain dans sa façon de vivre, car c’est un choix qui implique de nombreux changements, notamment au niveau de la recherche. Cette dernière est une phase importante car le manque d’informations peut entraîner de mauvais choix, de même que l’inattention. Car vegan ne signifie pas toujours durable : certains produits synthétiques, et donc ne contenant pas de matières animales, sont dérivés de combustibles fossiles qui, en se décomposant, rejettent des particules polluantes dans les océans et l’environnement. Pour éviter ce problème, il est nécessaire de s’informer en permanence sur les produits. C’est généralement cette phase de recherche qui intimide les consommateurs : le manque de certitudes et les démarches que l’on doit faire sont considérées comme encombrantes. Il y a toute une transition à effectuer entre « connaître les différents matériaux » et « s’assurer qu’ils sont à la fois vegan et durables ». Le cuir végétal en PVC a beau être vegan, il ne s’inscrit pas dans une démarche écologique pour autant : remplacer son cuir devient alors une difficulté majeure lors du renouvellement de votre armoire. La méconnaissance conduit également à quelques doutes, car il est difficile pour beaucoup de clients d’acheter vegan sur Internet (là où l’offre se trouve le plus souvent) sans pouvoir toucher la matière ou en faire une première expérience.

Il n’est pas toujours évident non plus de savoir où trouver la marchandise quand on débute. Mais des solutions existent pour cette question d’accessibilité. Des répertoires ont été mis en place chez de nombreuses marques, comme Good on You, CoGo ou Mochni : chacun d’entre eux liste les produits vegan et durables qui ne présentent aucun risque, facilitant la tâche pour beaucoup. Ce principe de répertoires se retrouve également facilement sur téléphone. Les applications vegan peuvent avoir des rôles de guides de consommation, ou simplement fournir des conseils dans le développement de ce projet.

Il est ainsi plus facile de se rediriger vers les bons articles quand on sait où acheter. A Lyon, Paris, Bordeaux, Toulouse, Annecy, Strasbourg, Brest… Partout en France, il est possible aujourd’hui de consommer responsable et naturel, mais surtout vegan. L’offre n’est plus restreinte à quelques villes « bobo-chic » grâce à l’amorce du véganisme dans le monde entier. Même voyager à l’étranger ne pose plus de problème particulier, car des listes et guides existent pour de nombreuses villes : si vous souhaitez vous rendre à Londres, il suffit de vous rendre sur le site Vegan London pour avoir accès à toutes les recommandations en matière de restaurant ou café vegan, de boutique de vêtements ou de soins, et même d’endroit où loger.

Les logos, certifications et labels sont également importants pour la reconnaissance des articles. Ces labels vegan, dispensés par différents organismes compétents, dont le très reconnu Peta, permettent une meilleure visibilité et une meilleure transparence, grâce à l’assurance qu’ils procurent au produit sélectionné. Ceux-ci ont été identifiés puis approuvés, et sont donc considérés sans risque. Parmi la multitude de produits certifiés naturels, bio ou autre, il est difficile de déterminer le vegan du non vegan sans eux.

Les avantages à le faire

Si la diversité de produits n’était pas convaincante au lancement du mouvement, on trouve aujourd’hui une grande diversité de matériaux pour concevoir des vêtements et objets vegans, ainsi que des produits finis plus que satisfaisants. Les choix ne sont plus restreints, et sont surtout sans cruauté, durables et souvent réalisés à partir de déchets organiques, comme le Pinatex, aux feuilles d’ananas. Le secteur de la beauté et de la chaussure en particulier sont les plus investis dans le monde. Selon Edited, les chaussures véganes représentaient 32% du marché de la chaussure aux États-Unis l’an passé. De nombreuses marques voient ainsi le jour pour combler cette nouvelle demande, et c’est alors l’occasion de découvrir de nouveaux créateurs innovants, d’autant que les accessoires sont un terrain fertile en matière d’option vegan. Chaussures de sport, talons de luxe, bottes, sacs… le secteur de la mode végane est en croissance, et les alternatives apparaissent à des prix accessibles à tous.

Faire le tri dans sa garde-robe

C’est également un secteur qui porte un bénéfice nouveau pour les producteurs, car il recycle parfois les déchets ou résidus de récoltes et représente donc une source de revenus supplémentaire, pour les producteurs fruitiers notamment. La transparence est de mise pour ce mode de production, ce qui permet d’acheter des pièces en pleine conscience de leur coût sur l’environnement et la main d’œuvre. Et ce qui est perdu d’un côté, c’est-à-dire une sorte de facilité somme toute fictive, est gagné de l’autre. Avec une alimentation et une consommation éthique, diversifiée et saine, on fait du bien à sa santé, à la santé des autres, et à l’environnement de façon durable. Ce type de vie est en effet souvent associé à un développement du bien-être personnel, et a souvent des répercussions positives sur le physique autant que sur le mental.

C’est aussi une démarche accessible à tout le monde, et à toutes échelles. Enfin, nous avons à notre portée individuelle l’opportunité de contribuer à rendre la planète plus sûre et meilleure, à diminuer les souffrances animales. Tout comme le dit la Vegan Society : « Il est temps de se demander: s’il est maintenant possible de vivre une vie qui implique de la nourriture et des boissons délicieuses, offre une meilleure santé, laisse une empreinte carbone plus faible et évite de tuer d’autres créatures – alors pourquoi ne pas le faire? ». Et c’est d’autant plus vrai pour le secteur vestimentaire. Nous avons désormais la possibilité de profiter de chaussures, vêtements, manteaux, ou sacs tendances sans la moindre intervention animale, et nous avons toutes les clés en main pour nous les procurer. C’est pourquoi il est autant conseillé aux marques de saisir l’opportunité aussi vite que possible.

Les réflexes à adopter pour consommer vegan

Changer son comportement d’achat

Lorsque l’on choisit de devenir vegan, il est préférable de commencer par ce qui est le plus simple pour faire une transition en douceur. Il n’est pas nécessaire d’exercer une trop grande pression sur soi-même, étant donné qu’il s’agit d’un changement progressif et qui s’inscrit dans la durée. 

Pour pouvoir prêter une bonne attention à nos achats, il apparaît nécessaire de les contrôler, et donc de bannir les achats impulsifs et les envies brutales de consommation. Même une promo très tentante dans notre boutique préférée peut dissimuler un mode de fabrication tout à fait scandaleux. Certains auront avant tout le réflexe seconde main, qui consiste à donner une seconde chance à des articles ayant déjà une vie antérieure. Mais lorsque cela n’est pas possible, et que l’on recherche du neuf, entre en jeu la chasse au naturel et au vegan . En effet, la première solution peut être de se rabattre sur des modèles synthétiques moins chers, mais cela se fera au dépens de la qualité. Opter pour des modèles surs provenant d’une boutique, ou simplement d’une gamme végane est la meilleure alternative aux produits issus de matières animales. Des boutiques de vêtements et accessoires proposent en effet des options végétales pour les vegans, comme Asos, ou H&M, qui s’engage depuis quelque temps maintenant dans le style éco responsable et les cosmétiques cruelty free.

Le choix des matériaux passe alors par la vérification des étiquettes, et des informations qui y figurent : il en est fait en général une liste de toutes les fibres et matières utilisées. Si toutes ne sont pas toujours indiquées clairement, cela reste un indicateur crucial. Privilégier les produits qui bénéficient d’une grande transparence sur leur fabrication est une bonne source de confiance, car l’origine d’un vêtement ou accessoire est une préoccupation notable en matière d’éthique pour les personnes véganes. Si les chaînes d’approvisionnements, l’endroit et la manière dont les produits sont fabriqués, ainsi que les matériaux utilisés sont clairs vous pourrez acheter les yeux fermés, avec l’assurance de ne pas consommer de produits dérivés d’animaux.

Choisir ses matériaux

Identifier les matériaux et fibres utilisés est important mais il est encore davantage essentiel de savoir les reconnaître et se tenir au courant de leur fabrication. L’origine animale du feutre, ou les nombreuses variétés et appellations de la laine sont souvent méconnues de la plupart des consommateurs. En savoir plus sur les tissus fabriqués à partir de végétaux mais aussi sur ceux qui ne le sont pas permet de ne pas faire d’erreur lors de ses achats. Ainsi, les adhérents à ce mode de vie éviteront n’importe quel sous-produit animal, qui empêchera l’appellation vegan sur un produit :

  • la soie
  • le cuir
  • la laine
  • le feutre
  • les poils
  • l’alpaga
  • le daim
  • l’angora
  • le cachemire
  • les plumes
  • la fourrure
  • le velours
  • le mérinos
  • le mohair
  • le crin 
Paire de jeans avec patch en cuir

Ainsi une paire de jeans qui respecte une formule végétale ne sera pas considérée végane si elle comporte un patch à l’arrière qui, comme pour beaucoup, est en cuir. Il n’est pas rare d’entendre qu’une telle restriction condamne les fashionistas vegans à se rabattre sur du coton et uniquement du coton, ou du chanvre de mauvaise qualité. Pourtant, il existe depuis toujours une multitude de tissus qui n’attendent que d’être explorés plus amplement par le secteur de la mode. Être au fait des avancées et progrès, et suivre la science des textiles est un must. Pour rechercher des alternatives aux produits habituels, il faut regarder parmi les innovations, qui ne manquent généralement pas d’originalité. On découvre tout juste par exemple l’utilisation du cachemire de soja, du cuir de maïs, ou encore de duvets de fleurs pour des vêtements ou objets de la maison.

Les matériaux vegan

Les fibres synthétiques sont bien connues pour remplacer fréquemment les matières naturelles, animales ou non, comme la viscose, le lyocell, ou le modal. Les fibres recyclées quant à elles ont l’avantage d’offrir une seconde vie à la matière, et luttent contre l’instinct de fast fashion qui nous pousse à consommer et jeter : on recycle, puis on réutilise les particules et tissus, épargnant au passage l’abattage de nombreux animaux. Enfin, on privilégie les matières végétales, d’autant plus celles qui sont assumées par des labels certifiés bio et garantissent la respectabilité des tissus. Il en existe une très grande variété, permettant toujours plus de créativité. Parmi les plus habituelles, on trouve :

  • le coton
  • le lin
  • le chanvre
  • la jute 

Mais on recense également des matières moins connues, qui sont pourtant tout aussi efficaces : 

  • la ramie, ou « ortie de Chine » 
  • le sisal, issu de l’agave du Mexique
  • l’ortie, textile utilisé bien avant la soie
  • la fibre de coco, extraite lors des récoltes
  • le kombucha, à boire ou à porter
  • le kapok, issu des fruits d’arbres tropicaux

Le marché vestimentaire a un potentiel infini en ce qui concerne l’application d’un régime vegan, et on trouve des articles plein de style fabriqués en chanvre. Dans la catégorie maroquinerie, on ne manque pas d’imagination non plus en matière de sac ou de paire de chaussures originale. Tout y passe : des fruits aux champignons, les créateurs inventent tous types de cuirs végétaux pour remplacer les pièces favorites de nos armoires, et la plupart de ces matériaux surprennent par leur comparabilité au cuir véritable.

Le liège

Parmi ces matériaux, le liège est une alternative sérieuse dans l’industrie de la mode, et a su retenir notre attention. Ornant fièrement les bouteilles de nos plus grands crus depuis des siècles, c’est maintenant à l’épaule ou sur le dos que nous portons le liège. Nouveau venu dans les vestiaires, son potentiel créatif a permi d’en tirer les plus beaux accessoires, pour femme et pour homme, ancrés dans une optique 100% vegan.

Chez Liège Évasion, on offre la possibilité d’acquérir un sac vegan et éthique, qui respecte ses artisans et son environnement, mais aussi la possibilité de se faire plaisir. Aucune concession n’a été faite sur le design ou sur le confort : l’intention est aussi bonne que belle, et nos accessoires sont tendances et modernes, tout en appliquant un savoir-faire traditionnel dans leur conception. Les nombreuses qualités du liège n’ont pas de limite, et apprendre à le connaître, c’est ne plus vouloir s’en défaire, et encore moins souhaiter retourner au cuir animal.

Matériau naturel et préparé à la main, il permet la création d’un sac zéro déchet et cruelty free : il est ainsi considéré comme un matériau éco responsable qui possède une grande valeur sur le plan éthique. Made in Portugal, nos sacs, portefeuilles ou même trousses de soins approuvés par Peta complètent votre alimentation végane en vous permettant d’inviter le naturel dans votre garde-robe et votre maison.

Assortiment de produits en liège

Associé à du coton bio ou des doublures en polyester, le liège est un produit de fabrication éthique à l’origine de tous nos modèles. Les modèles femme s’inspirent de la souplesse et la délicatesse de ce matériau noble et de qualité, tandis que les modèles homme retranscrivent la force de caractère du chêne-liège et l’aspect brut et naturel de son textile. Nos accessoires eco et vegans suivent les tendances de la maroquinerie et apportent une vague de fraîcheur à votre collection.

Rendez-vous dans notre shop pour découvrir nos sacs et accessoires, exempts de toute souffrance envers les animaux, mais remplis de style.

Conclusion

La boutique de maroquinerie du coin, le shop de vêtements sportswear préféré de sa sœur, la galerie de fringues top qualité au centre, tous ont été conquis par l’arrivée du «vegan style». Même chose pour nos marques de cosmétiques favorites, qui offrent désormais à la femme la possibilité de contribuer à une consommation plus juste. L’achat d’un sac ne se résume plus au sacrifice d’animaux, et à son passage dans des fabriques de cuir ou de fourrure. Les Français ont dès lors acquis un art de vivre plus écologique et respectueux, et ont tout en main pour devenir les rois de la mode durable.

Devenir vegan, c’est aussi une raison toute trouvée pour vous de renouveler votre garde-robe : c’est le moment de s’offrir de nouvelles paires de chaussures, sacs et blousons, et de refaire l’intérieur de votre maison sans culpabilité.

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