Le mouvement de la slow fashion grandit de plus en plus pour contrer la pollution provoquée par l’industrie de la mode. Parmi les principales causes de cette pollution, on retrouve le gaspillage vestimentaire qui augmente jour après jour. En moyenne, en France, 600 000 tonnes de vêtements sont jetés chaque année. Face à ce chiffre bien trop élevé, de nouveaux concepts sont apparus. Le plus connu d’entre eux, le recycling (recyclage en français) s’accompagne aujourd’hui d’autres alternatives comme par exemple l’upcycling.
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Le recycling dans la mode
Le recycling est le processus de transformation des déchets en nouveaux matériaux et objets. C’est l’une des méthodes pionnières pour lutter contre le gaspillage notamment dans le textile. Une étude a démontré que nous ne portons environ que 30% de notre garde-robe. Alors comment faire du tri sans gaspiller nos vieux habits ? Rien de plus simple pour éviter de jeter vos textiles, linges et chaussures, qu’ils soient abîmés ou non : déposez-les dans une borne de collecte. Unique condition : ils ne doivent pas être mouillés. Il vous sera très facile de trouver un conteneur près de chez vous. L’organisme Le Relais en propose plus de 22 000 partout en France. La Fibre du Tri, plateforme créé par Eco TLC, réunit, elle, plus de 45 000 points d’apports. Parmi les textiles récoltés, 58,6% seront réutilisés tandis que 41% seront orientés vers le recyclage.
Pour aller plus loin dans votre démarche responsable, orientez-vous vers ces nombreuses marques qui prêtent attention au recycling. Par exemple, chez Liège Évasion, nous nous engageons au recyclage de vos accessoires en liège. Ainsi, une fois votre sac usé, il vous suffit de nous le renvoyer pour obtenir en échange un bon d’achat de 15%. La marque Hopaal, elle, s’est donnée comme objectif la réalisation de vêtements uniquement avec des matières recyclées. Parmi celles-ci, on retrouve principalement du coton recyclé, du polyester recyclé, ou encore des vêtements collectés dans des conteneurs. Au total, 87,9% des matières utilisées par la marque sont recyclées et 11,3% d’entre elles sont biologiques.
Qu’est que l’upcycling ?
Apparu au milieu des années 90, ce terme signifie « recycler par le haut ». L’upcycling a pour définition la récupération de matériaux ou d’objets inutilisés afin de les transformer en produits de qualité ou d’utilité supérieure. Son principal défi alors est de réinventer l’utilisation de produits existants démodés pour créer quelque chose de nouveau. En opposition au recycling, l’upcycling vise à apporter de la valeur à des objets en fin de vie tout en conservant leur aspect original. Ce concept est beaucoup pratiqué pour des produits de décoration mais aussi énormément dans la mode. Transformer une vieille chemise en robe, un jean usagé en short ou encore un drap abîmé en t-shirt, tout est possible (ou presque). Un excellent moyen pour avoir des pièces uniques sans se ruiner. Et c’est très accessible grâce aux innombrables tutoriels disponible sur Internet.
Face au succès de ce concept, de nombreuses marques éco-responsables se sont lancées dans l’upcycling. Notamment, la marque Les récupérables qui donne une seconde vie à des matières telles que du linge de maison, des fins de rouleaux, des chutes de production par exemple. Ainsi, sans produire de nouveaux tissus, elle propose 4 collections de vêtements en série très limitée chaque année. Gaëlle Constantini a elle aussi relevé le défi de proposer des collections réalisées uniquement sur le principe de l’upcycling. La marque crée ses modèles à partir de linge de maison type draps, housses de couette, rideaux, nappes qu’elle transforme dans ses ateliers d’insertion où elle embauche des personnes en difficultés sociales. Et ce n’est pas tout : si vous ne portez plus un de ses modèles vous pouvez le renvoyer et obtenir un bon de réduction en échange. Ainsi, de plus en plus de marques s’orientent vers l’upcycling, citons également Petite Série, qui propose des pièces uniques confectionnées en France à partir de fins de rouleaux haute-couture français ou européens. Celles-ci aident un peu plus au développement d’une mode durable anti-gaspillage.
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