Vous venez d’en apprendre plus sur l’impact du cuir sur les animaux ? Vous souhaitez vous renseigner sur le processus de fabrication du liège, meilleure alternative au cuir ? Vous êtes au bon endroit ! Tout d’abord, il faut savoir que le liège constitue l’écorce d’un arbre nommé chêne-liège. Le chêne-liège, aussi appelé Quercus suber, est une espèce magnifique que l’on retrouve principalement dans le Sud Ouest de l’Europe particulièrement au Portugal. Cet arbre peut mesurer jusqu’à 20 mètres de hauteur. Lorsqu’il atteint 25 ans, l’arbre de liège devient assez grand pour être séparé de son écorce. Ainsi, avec environ 2.200.000 hectares de forêt de liège dans le monde (dont 34% au Portugal et 27% en Espagne), chaque année, jusqu’à 200 000 tonnes de matières sont disponibles pour permettre aux artisans du monde entier de travailler le liège.
💡 Voir aussi : Histoire du chêne-liège : mille vertus depuis des millénaires
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Première étape : la récolte du liège
À partir de ses 25 ans, lorsque l’arbre a une circonférence d’environ 60 cm, le liège est récolté pour la première fois. Après cette première récolte appelé «démasclage», l’arbre a généralement besoin de plusieurs années pour reproduire une quantité suffisante de liège. Par conséquent, les prochaines récoltes ne sont effectuées que tous les 9 ans. Durant toute la vie de l’arbre, en moyenne, 16 écorçages peuvent être réalisées. Ainsi avec une durée de vie de 200 à 300 ans, le chêne-liège offre une quantité considérable de matière aux artisans pour travailler le liège.
Les personnes qui se spécialisent dans l’enlèvement du liège sont appelés extracteurs. Ainsi, ils réalisent les récoltes à partir de la fin du printemps et pendant tout l’été car c’est durant cette période que le liège peut être retiré de l’arbre sans l’abîmer. La récolte, qui nécessite une hache très aiguisée, commence par une coupe horizontale à une hauteur égale à 2 à 3 fois la circonférence de l’arbre. Ensuite, elle est suivie de plusieurs coupes verticales pour enlever le liège de l’arbre. Les morceaux sont généralement retirées à la main par les artisans qui travaille le liège. En effet, les forêts de liège, appelées « dehesa », sont de plus en plus protégées et, ainsi, rarement accessibles aux véhicules.
Deuxième étape : la transformation du liège
Si l’on pense au liège, on a généralement à l’esprit que ce matériau s’effrite ou se déchire facilement, mais ce n’est pas le cas du cuir de liège. Grâce au processus de transformation, ce matériau devient extrêmement flexible, fin et de structure semblable à celle du cuir ou du tissu. Dans ces conditions, il est possible de travailler le liège pour créer de nombreux accessoires de mode. Ainsi, voyons plus en détails les étapes de ce fameux processus de transformation :
Après la récolte, le liège est empilé puis mis à sécher à l’air libre pendant six mois. Ce temps de repos permet d’améliorer la qualité du liège qui perd son humidité et qui devient plus homogène. Les pluies le soulagent aussi en surface de ses impuretés. Le liège va ensuite être chargé sur un camion et transporté vers un transformateur. Une fois arrivé, il sera trempé pendant une heure dans de l’eau bouillante pure. Ce bouillage permet, d’une part, de désinfecter le liège et de le nettoyer de toutes ses impuretés afin d’éviter à la matière d’être détériorée par des champignons. D’autre part, il permet de rendre la matière encore plus souple pour ensuite pouvoir travailler le liège. La chaleur et la pression sont ensuite appliquées au liège pour le compresser en blocs qui sont, par la suite, découpés en fines tranches. Celles-ci vont ensuite passer par une dernière phase de repos pour atteindre leur souplesse maximale. Et voilà, elles sont maintenant prêtes à être transformées en une variété de merveilleux accessoires en cuir de liège. De nombreux fabricants vont par la suite teindre le tissu de liège grâce à des colorants naturels pour ajouter de la couleur ou encore imprimer des échantillons sur le matériau fini afin de créer des motifs uniques. Découvrez, par exemple, notre modèle Lucy, devenu exceptionnel grâce à sa teinte rouge.
Vous savez maintenant tout sur la fabrication de nos sacs réalisés à partir de cuir de liège. Ainsi, contrairement au traitement chimique lourd du cuir traditionnel, la production du cuir de liège est 100% exempte de produits chimiques. Et celle-ci n’utilise aucun produit animal pour un résultat totalement vegan. Nos sacs sont donc remarquablement respectueux de l’environnement ! En plus, pour pouvoir continuer à travailler le liège, les artisans prennent soin des forêts de chêne-liège qui absorbe énormément de C02.
Alors, envie d’adopter un magnifique sac qui protège notre planète ?